APEI Aube
Publié le 27 octobre 2022
Les 60 ans de l’APEI célébrés par son groupe musical
Le groupe musical Nua Nua de l’ESAT Arc-en-Ciel a livré sa version du monde vendredi sur la scène de Gérard-Philippe pour le 60e anniversaire de l’APEI.
Le chant et la musique, voilà le vecteur qui permet de dire tout ce que l’on a dans le cœur, quand tout va bien (ou à peu près) mais aussi sur le cœur, quand les choses tournent à leur façon, pas forcément celle que l’on espérait.
Ce projet d’expression associant les mots et les notes, c’est celui de l’espace Esat Arc-en-Ciel qui, avec le spectacle-concert Nua Nua qui signifie Arc-en-Ciel en Wallisien, clôturait vendredi en soirée, sur la scène de Gérard-Philippe, les festivités célébrant l’anniversaire des soixante ans de l’APEI. Ce beau rendez-vous, ludique, rappelait l’action au quotidien de cette association de parents d’enfants inadaptés qui, avec la gestion de trente établissements et services vient en aide avec ses 1 200 salariés à un millier et demi d’enfants, adolescents et adultes porteurs de handicap.
Quatre groupes formés en 30 ans
Depuis trois décennies, la structure médico-sociale Esat Arc-en-Ciel accompagne de jeunes musiciens, aux compétences reconnues dans des projets de professionnalisation. Elle a ainsi mis le pied à l’étrier aux formations Signes particuliers, Clins d’œil particulier, Tonki Honki Band et bien sûr Nua Nua.
Nua Nua, c’est une invitation à un voyage ailleurs, partout dans le monde mais surtout là où des îles ensoleillées et leurs paysages édéniques font oublier les blessures de l’âme. Car il y a aussi l’évocation de ce monde intérieur (ainsi le titre « Dans un petit coin de ma tête ») traversé de turbulences, que le musicien oublie quand – autre thème – il joue sur scène.
Avec les accents toniques du reggae et de la musique afro, Jean-Louis Tupou (chant lead), Julien Grenier (direction musicale, claviers et chœurs), Quentin Charpentier (guitare et chœurs), Yannick Rakotozafy en suppléance de Nicolas Samain (basse), Eliza Bogdanik (violon) et Nicolas Salagnac (batterie et chœurs) ont fait une belle escale, exotique sur la scène dryate.
J-F Denizot – l’Est Eclair